Le motion design propose différents outils pour faire d’une vidéo un moyen incontournable d’attirer l’attention des spectateurs. Parmi ces effets qui passent parfois inaperçus figurent les transitions. À ce propos, il existe différents types de transitions pour rendre votre film à la fois attractif et efficace. Mais sur quels critères se baser pour bien le choisir ?
À quoi sert une transition en motion design ?
En motion design, tout est conçu pour capter l’attention des spectateurs. Voilà pourquoi il est essentiel de parfois découper les scènes pour les rendre plus percutantes. C’est là qu’intervient la transition à juste titre.
La transition joue effectivement plusieurs rôles :
- Séparer deux scènes ou au contraire renforcer leur relation.
- Améliorer la fluidité du script.
- Donner une logique à la narration.
- Garder l’attention du spectateur.
- Faciliter la compréhension de la vidéo.
Ce sont autant de raisons qui font que les motion designers encouragent l’insertion de transitions au cœur d’une même vidéo.
Les différentes options de transition possibles
Sachez avant tout que vous êtes libre de choisir le type de transition qui vous plaît. Il n’existe ni pire ni meilleure transition. Tout doit venir avec le « feeling ». Voici quelques notions sur chaque type de transition.
Les transitions basiques : balayage et reveal
Le balayage fait référence à une transition qui masque temporairement la scène suivante. L’écran est alors rempli de plusieurs éléments qui se retirent ensuite pour laisser place à la prochaine scène de votre séquence vidéo.
Quant au « reveal », il est surtout utilisé dans les génériques d’émission télévisée. Autrement dit, vous les trouver surtout en habillage télévisuel. Il s’agit de courts métrages qui séparent deux scènes.
Le cut : la transition la plus simple à réaliser
« Cut » ou coupe dans un plan pour procéder au plan suivant. Le monde du cinéma en est friand en intégrant la voix off ou une petite musique pour transporter le spectateur d’une scène à une autre en un claquement de doigts.
Le fondu : la transition la plus utilisée
Au même titre que le « cut », le fondu est largement plébiscité en motion design en guise de transition. L’idée est de diminuer l’opacité du plan pour laisser apparaître progressivement le suivant. L’inverse est également possible. Les logiciels de vidéos tels que After Effects permettent de programmer le cut ou le fondu. Vous pouvez avoir un petit aperçu de ce type de transition dans le film « Vertigo » d’Alfred Hitchcock.
Le match cut pour relier deux scènes au bon timing
Imaginez un homme qui court à la fin d’une scène suivie directement d’un train qui roule à vive allure sur les rails. C’est approximativement l’idée du match cut. Dans ce cas, veillez à ce que la coupure de la première scène coïncide avec le démarrage de la suivante avec la même vitesse de mouvement. Autrement dit, la synchronisation des mouvements est fondamentale pour réaliser une transition de match-cut.
Le morphing : la plus complexe des transitions
Transformer une forme pour en révéler une autre : tel est l’objectif du morphing. C’est pourquoi il s’agit de la transition la plus difficile à réaliser en motion design. Toutefois, c’est celle qui génère le plus d’effets. Dans ce cas, il vous faut être des plus créatifs pour parvenir à transformer une forme en une autre. Par exemple : transformer une balle de bowling en un lapin roulé en boule qui déploie ensuite ses pattes et ses oreilles pour courir à la fin de la transition.
Le mouvement de caméra, la transition la plus pratique
Lorsqu’une transition apparaît complexe, choisissez le mouvement de caméra pour vous simplifier la tâche. Mais dans ce cas, il faut faire attention à ce que le spectateur garde ses yeux rivés sur la scène suivante.
La transition par calque de forme, kézako
Cette transition consiste à désigner un élément principal comme transition. Le mouvement de la cible devient alors la transition efficace qui entraine ensuite une réaction en chaîne avec les autres calques.
Le zoom, un classique inspiré du cinéma
Rendre un plan dynamique est réalisable avec le zoom. En plus de donner du rythme, il peut être employé pour faire office de transition entre deux plans. En motion design, la caméra zoome rapidement sur un élément du plan pour partir en avant ou en arrière, puis révéler le plan suivant.
Se poser les bonnes questions pour faire le choix de la transition
Sachez qu’il n’y a pas de mauvais choix en termes de transition. Cependant, posez-vous certaines questions pour trouver le bon créneau. Et si la transition trouve réellement sa place dans les scènes qui se suivent :
- Quelle est la durée de la vidéo ?
- Le storyboard est-il bouclé ?
- Puis-je inverser les scènes ?
- La vidéo est-elle susceptible d’être mise au goût du jour dans les prochains jours/semaines/mois/années
- Etc.
La typographie, un élément essentiel pour un motion designer
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